mardi 25 mai 2010

Le temps s'est arrêté en fin de semaine

Dimanche soir. Terrasse. Sous des arbres géants. Légère brise, odeur de lilas, repas délicieux, verre de vin et le plus important, M. amoureux.

Nous étions chez lui. Nous aurions pu être partout dans le monde, la sensation aurait été la même. Moment présent. Deux êtres connectés au même endroit, au même moment.

Nous avons qualifié cette merveilleuse sensation de sérénité. Un moment où nous sentons que nous sommes à la bonne place. Où tout à coup, notre existence par rapport à l'univers fait tout plein de sens. Et si peu à la fois.

Il est rare de vivre des moments de connexion totale entre nous-même et le moment présent. Lorsque tu arrives à la partager, au même moment, un sentiment de plénitude parcoure tout ton être. Surtout lorsque le partage s'effectue avec celui que tu aimes.

J'ai lu un livre, un jour, qui a décrit de façon exacte la sensation qui m'habite lorsque j'arrive à vivre le moment présent. A me connecter entièrement. Il faut dire que cette recherche de bonheur était auparavant inconnue. Par la suite, elle était éphémère. Mais un jour, j'ai compris. J'ai compris ce qu'était le bonheur. Et combien c'était bon à vivre. Les humains se lancent dans des listes, des exigences, objectifs. Tous ces mots sont importants. Mais à force d'ajouter à sa vie, on oubli que le bonheur est dans la simplicité. Un simple regard sur soi. A l'intérieur de soi. Pourquoi aller chercher si loin?

Voici un extrait du livre "la voie de la simplicité":

"La sérénité s'épanouit dans la simplicité et se manifeste par un paisible mouvement de l'âme. Si nous tournons le regard vers l'intérieur, il devient possible de ressentir ce mouvement, beaucoup plus profond que tout ce que nous pouvons imaginer ou contrôler. Ces forces qui se meuvent en silence, mystérieuses et merveilleuses, forment notre être et en même temps le transcendent. Peu à peu, nous apprenons que le meilleur moyen d'atteindre la sérénité, ce n'est pas d'accroître notre contrôle sur les autres ni d'accumuler les réalisations ou les possessions, mais de faire confiance au flot qui nous porte."

Tout a été dit.

Simple. Agréable. La vie quoi.

lundi 24 mai 2010

M. Mouton

Dans chaque ville, village, école, il y a des enfants exemplaires et des moutons noirs. Et la majorité se situe entre les deux.

Là où nous habitons, il y a un mouton noir. Un garçon de sixième année qui a fait découvrir à ses camarades de classe le thème de la botanique. La botanique qui, lorsque consommée, fait apparaître des petits indiens qui dansent sur le mur. Oui oui, en sixième année. J'ai failli m'étouffer lorsque les voisins et mon fils, tous âgés de 12 ans, discutaient ensemble l'autre soir au souper:

Petite voisine: "F (mon fils) est mon seul ami qui est sage. Mon autre ami, qui n'est pas vraiment mon ami, est vraiment tannant. Il a même amené du pot l'autre jour à l'école"

Mon fils "oui et je sais qu'il l'a montré à untel"

Moi "Quoooooiiiiiiiii. Du quoiiiiiii. Vous connaissez cela? En sixième année! (dites-moi docteur, suis-je naïve?) Dis-moi fiston, ce gars, c'est ton ami?"

Fiston: "ah non je le déteste. Il intimide les autres aussi à l'école. Il est bizarre"

Soupir de soulagement.

Grand garçon a dit qu'il doit être très malheureux pour agir de la sorte et que ses parents ne s'occupent pas de lui. Petit garçon le voit comme un extra-terrestre.

Double soupir de soulagement. J'ai au moins réussi cette partie de leur éducation.

Je trouve cela triste pour le jeune, d'autant plus que sa réputation, là où j'habite, est malheureusement déjà faite.

Ce qui fait que je rencontre une maman l'autre jour au dépanneur qui me dit qu'elle fait "une petite balade de voiture". "Une petite balade de voiture" signifie dans notre langage de mamans de pré-ados "faire une petite surveillance très subtile dans les parages de l'endroit où devait aller fiston en vélo...juste pour voir." Je pourrais appeler cela "un tout petit point de contrôle". Non pas que nous sommes contrôlantes. Nous sommes probablement un tantinet mamans poules. Lorsque grand garçon part en vélo, je sais qu'il n'ira pas près de la chute, ni près de la route interdite où-les-voitures-roulent-très-vite. Il a un itinéraire d'endroits proscrits et d'autres encouragés. C'est ce qu'on appelle mettre des limites. Et une petite vérification incognito ("chéri, je m'en vais acheter du lait au dépanneur...") ne fait de tort à personne et rassure le coeur de maman.

Toujours est-il que la maman me raconte qu'elle surveille les allées et venues de son fils car celui-ci a comme nouvel ami le mouton noir. Et cela l'angoisse beaucoup, car elle aussi connaît la réputation de M. mouton.
Elle me raconte alors qu'elle a eu une discussion avec le papa à propos du mouton l'autre jour. Ce dernier lui disait qu'elle s'inquiétait pour rien, que de toute façon, il y en a partout des petits moutons et qu'elle devait apprendre à faire confiance à son fils.

Et je me suis posé la question. Si grand garçon avait petit mouton comme ami, comment réagirais-je?

Je crois que nous devons respecter les amis de nos enfants. Ne pas les critiquer, même si parfois nous sommes découragés ("peux-tu ben me dire..."). Mais il y a des limites. C'est à nous en tant que parents d'imposer ces limites et de ramener nos enfants dans le droit chemin. Je lui expliquerais alors le comportement de son ami. Je tenterais de l'encourager à aller vers ses autres amis. Dans l'absence de réussite, je crois que je lui interdirais tout simplement de fréquenter cet ami. Lorsqu'ils vieillissent, c'est plus difficile. Mais à 12 ans, c'est encore possible.

Du contrôle? Un manque de confiance? Du tout. Simplement une maman attentionnée dont le travail est de guider son enfant en l'aidant à faire de bons choix dans la vie afin de devenir autonome. Et en l'éloignant jeune des moutons, il sera moins tenté de s'approcher du troupeau à l'adolescence.

Si votre voisine retourne chercher du lait pour la cinquième fois au dépanneur, de grâce, ne soyez pas trop dure avec elle...

Qu'en pensez-vous?

mardi 18 mai 2010

Un vent de changement

Je suis plus silencieuse depuis un certain temps. Une panoplie de sujets me viennent à l'esprit. Mais lorsque je viens pour écrire, l'inspiration se pousse dans un de mes garde-robes.

Ma tête est envahie par décore ta vie. Bientôt, deux petites familles seront réunies sous un même toit pour ne former qu'une seule et grande famille.

Nous venons d'acheter une maison!

Vite comme ça. Nous avons été séduit par son emplacement. Derrière notre nouveau chez nous, il y a un parc boisé qui débouche directement sur la cour d'école. Le rêve.

Un moment heureux. La concrétisation de l'amour que nous avons l'un pour l'autre. Le désir de vivre une vraie vie de famille, avec ses joies et ses peines.

Nous la voulions cette maison. Nous avons fait une offre rapidement. Elle a été acceptée rapidement. Elle est disponible rapidement.

Pour toutes ces raisons, l'euphorie du départ a rapidement été tassée par l'angoisse. La véritable. La plus méchante. Celle qui se manifeste par des symptômes physiques. Diagnostique: surcharge prévisible de travail, zone d'inconfort, enfants impliqués. Durée: 2 jours. Pronostic favorable. Guérison rapide.

Depuis l'annonce de l'acceptation de l'offre, nos cerveaux tournent à la vitesse d'une centrifugeuse. Terminée la procrastination. La rénovation de ma maison actuelle est le sujet de l'heure dans ma tête. Je me transforme dans l'immédiat en Debbie Travis. M. Amoureux a le gros défi d'épurer sa maison afin de rentrer dans la fusion familiale de deux ménages. Où es-tu Dominique Loreau...

A travers le stade Rona, je pense également à mes fils. Nous changeons de quartier. Ils commenceront une nouvelle école et un nouveau camp de jour. Et à mes beaux-fils. Tous avec une nouvelle famille. Patience sera notre ligne de conduite dès le mois prochain... et bonheur suivra de près, j'en suis certaine.

Les enfants semblent craintifs mais contents. Fréquenter le nouveau parc est devenu l'activité principale. On parle d'école. De nouveaux amis. De nouveaux petits beaux-frères. D'une nouvelle dynamique familiale. L'inconnu angoisse. Lorsque l'inconnu devient du connu, l'humain résiste moins. C'est ce que je tente de faire avec mes fils, les familiariser avec leur nouvel environnement. Et je suis confiante. J'adore ce sentiment d'excitation, de changement. Il faut dire que ma tête avait déjà fait son bout de chemin auparavant. Je suis maintenant sereine avec ce changement d'école et de quartier.

Y a-t-il un moment idéal pour fusionner deux familles? Certes, lorsque la madame de la banque demande à M. amoureux la date de mon anniversaire et que ce dernier n'a pas la réponse exacte, faute de l'avoir déjà fêté, tu te dis que c'est très tôt pour une cohabitation. Cet été, nous fêterons notre premier anniversaire de couple. Mais est-ce que cela serait différent dans six mois, un an? Peut-être. Nous avons deux vies de fous à gérer. Je crois que notre couple, notre famille s'enracinera plus doucement, plus réellement lorsque nous cohabiterons. Présentement, nous sommes en visite. Nous avons une certaine liberté appréciée, je l'avoue. Mais nous passons un temps fou à parler au téléphone, faire et défaire les sacs de vêtements, voyager chez l'un et chez l'autre, trouver des sorties familiales qui plaisent à tous et entretenir deux maisons avec deux fois moins de temps. Je crois donc que je gagnerai en temps et en liberté en bout de ligne.

La famille recomposée est tout un défi. Mais qui n'ose rien n'obtient rien. La richesse d'une vie de couple harmonieuse et d'une grande famille compensera probablement pour toutes les embûches pré-déterminées dans les statistiques. Chose certaine, nous y croyons. Pas aux statistiques. A notre couple.

A suivre...

lundi 10 mai 2010

C'est l'heure des bilans

Depuis que j'écris dans ce blogue, plusieurs sujets ont été abordés. Que ce soit ma relation avec M. amoureux et son ex, ma remise en forme et mon objectif de courir le 5 km pour la fondation du cancer du sein, mon fils qui a eu de la difficulté d'adaptation à l'école, ou grand garçon de 12 ans qui a une petite amoureuse, mon désir de partir en voyage, là tout de suite, de vivre dans un lieu commun avec M. amoureux et nos enfants, de ma formation de coach et tous mes projets...de de de ...de ma vie quoi, tous les textes ont été écrits avec sincérité, à travers ma perception et mes humeurs du moment.

Plein de billets qui, en effet, relatent mon quotidien, ma vie, mes objectifs, mes désirs et mes angoisses.

Mais qu'en est-il de tous ces sujets aujourd'hui?

C'est l'heure des bilans.

Parlons des fantômes du passé (fantômes du passé). Vous n'entendez plus vraiment parler de l'ex de M.amoureux. Plus pour l'instant du moins. Non pas que Mme ex n'est plus présente, en fait j'ignore complètement son degré d'existence. Elle semble être disparue dans la tête de M. Amoureux. Je dis "semble" car nous n'en parlons plus. Et c'est une très bonne nouvelle. En éliminant mes angoisses concernant l'ex et M. amoureux, j'arrive à profiter pleinement de ma relation amoureuse, enfin! Et je sens que M. amoureux est plus présent et investi qu'avant. Je ne vous cacherai pas que j'adore cela.

Mon ex (le père des mes fils) et M. amoureux discutent ensemble quelques minutes lorsqu'ils se croisent et c'est excellent pour mes fils. M. ex est légèrement plus présent pour ses enfants et semble enfin avoir digéré notre séparation. Très bonne nouvelle. De mon côté, je crois que je vais prendre leur exemple pour ma relation avec Mme ex. J'ai décidé de passer par-dessus mes tiraillements et je serai ouverte, gentille et sereine avec les fantômes du passé. Je le ferai pour mes beaux-fils. Parce qu'effectivement, une relation saine avec les ex élimine beaucoup de stress dans la vie de chacun. Mon ex semble avoir compris cela. J'imagine que son ex le comprendra aussi. Je parle au futur puisque bientôt, nous irons habiter ensemble. Et c'est à ce moment que Mme ex retombera inévitablement dans le décor officiel de notre nouvelle famille.

Ma remise en forme maintenant (remise en forme prise 1) Je marche mes 4,5 km sur l'heure du diner (j'arrive Canton Sud)  lorsqu'il fait beau (tiens donc, il a plu 3 jours cette semaine!). Je fais du vélo avec mes garçons et M.amoureux. J'ai sorti mes rollers. Je mange mieux. Mais je suis loin de pouvoir courir le 5 km!! Je suis plutôt à la phase 1 de l'entraînement...la phase où tu cours 200 pas et tu deviens rouge comme une tomate. Mais il y a de l'espoir!! J'ai rechuté en avril, le trop gros stress à mon travail m'a fait flancher dans mes nouvelles habitudes santé...mais je reprends le contrôle. Lentement mais sûrement...

 Petit garçon a eu beaucoup de difficultés à l'école cet automne (maman et fiston sur le divan). Il a bloqué lors de sa première année. Les apprentissages, la mémoire à court terme, la confiance en soi, tout, mais absolument tout était défaillant. Et de jour en jour, malgré les efforts, on voyait arriver des cahiers de dictée avec des notes très très basses. Des petits mots "a eu besoin d'aide" "n'a pas compris" "n'a pas terminé". Après Noël, le professeur était indécis mais on parlait de lui faire reprendre sa première année. Pas très agréable à entendre si on prend en considération l'estime de soi de l'enfant. Par contre, après tous les spécialistes rencontrés (orthophoniste, psychologue, ORL,  orthopédagogue, psychoéducateur, etc etc), petit garçon n'a finalement...rien. A part une certaine anxiété (génétique croyez-moi!). Personne ne sait pourquoi, où, quand et comment, mais il s'est amélioré et commence à débloquer. Nous sommes loin des A+ mais petit garçon sait lire des livres entiers. Moi je trouve qu'il s'est énormément amélioré...l'école trouve qu'il va un peu mieux. Quoi qu'il en soit, nous avançons. C'est ça l'important. Et il va passer sa première année.

Concernant l'école alternative (visite école alternative), il n'a pas obtenu une des deux places qui restaient. Nous n'habitons pas le secteur, nous avons donc été averti qu'il se pouvait qu'il ne réussisse pas à avoir de place. Il ira donc dans son école traditionnelle l'an prochain.

Quant à grand garçon, la phrase qui le résume ces temps-ci est "l'été de mes 12 ans" et "danger public". Il se promène à vélo avec ses amis (danger public), a encore la même petite amie (ken et barbie), boit sa slush sur la piste de BMX...la belle vie insouciante et "l'été de ses 12 ans" qui s'en vient!

Mon désir de partir en voyage est en train de se concrétiser grâce à M. amoureux et il serait probablement en juillet (envie de partir). Nous ignorons encore la destination. Mais j'ai hâte. Très hâte d'arrêter le temps toute une semaine avec M. amoureux.

Un événement qui peut faire en sorte que l'on ne part pas en voyage serait que nous aurions trouvé notre maison. Car nous regardons plus sérieusement pour un lieu commun. Malgré nos craintes, nous avons envie de nous lancer dans la grande aventure de la famille recomposée (je fais ma valise). Après 2 années de vie de monoparentale, une vie de famille plus complète sera la bienvenue.

Je travaille beaucoup trop depuis un certain temps (cours maman, cours!), le reste de mon temps étant consacré à mes fils et M. amoureux. Je néglige mes amis (désolée pour ceux qui me lisent!), je néglige mes projets (instropection aux popsicles). La formation de coaching que je suivais (j'avais décidé de prendre une pause pour souffler) devrait recommencer à l'automne, question de ne pas perdre de vue mes objectifs de vie. Mes projets professionnels et de vie sont en train de se définir dans ma tête. Certains sont clairs et d'autres encore flous. Mais une chose est certaine, c'est que M. amoureux et moi faisons des choix qui me permettent de m'y rapprocher. C'est vraiment bien de se sentir épaulée.

Bref, ma vie est remplie. La vie suit son cours...rapidement et lentement à la fois...nous tentons de faire des choix toujours en lien avec nos objectifs, nos valeurs et nos besoins!  C'est en faisant des bilans comme ceux-ci qu'on réalise que ça vaut la peine de mettre des efforts dans les choses auxquelles nous tenons si fort.

A la prochaine, pour une autre petite tranche de vie!

dimanche 9 mai 2010

Rituel fête des mères

Chaque année, la fin de semaine de la fête des mères se traduit en une journée de filles pour ma soeur, ma mère et moi.

Pas n'importe laquelle. Toujours le même rituel.

Ma mère, plutôt matinale, arrive chez moi avant 7:00 le matin. Ma soeur vient dormir à la maison et nous sommes fidèles au poste, malgré les abus de vins et manques de sommeil de la veille.

Le premier arrêt est le petit déjeuner. Je qualifierais ce moment de salle de nouvelles: le moment où l'on met à jour les nouvelles concernant nos vies.

Le second arrêt, qui est l'élément principal de cette journée est la biblio-vente. Là où j'habite, les bibliothèques de la région vendent leur surplus de livres pour vraiment pas cher. Chaque année, comme des milliers de personnes, nous nous rendons à cette vente pour dénicher de bons livres. Une tonne de livres qui va rejoindre mes bibliothèques déjà pleines. Je suis littéralement "addict" aux livres. Ce sujet mérite à lui seul un prochain billet.

Lors de ce passage littéraire inspirant, nous rencontrons toujours de la famille. Toujours les mêmes membres de la famille. Et nous demandons toujours les mêmes nouvelles.

Il y a quelque chose de fascinant dans le besoin des humains à tendre vers une certaine routine.

Vient ensuite le diner, le télé-journal du midi. Toujours aussi intéressant. Les sujets étant toujours approfondis et diversifiés.

L'après-midi est consacré au magasinage de filles. On gâte notre maman, on l'amène dans les magasins de son choix. Ma soeur devient notre styliste personnelle, une excellente coach. Rire et plaisir simple sont les mots qui décrivent cette séance de magasinage. Rire lorsque j'essaie des robes de toutes sortes, ou lorsque ma soeur tente de sortir notre mère de sa zone de confort vestimentaire. Plaisir simple parce qu'il n'y a pas de flafla. Pas de boutique haut de gamme. Pas de compliqué. Pas cette journée là. On les appelle les petites journées "target".

On ne manque jamais une occasion de taquiner notre maman (parce qu'on l'aime!), de se rappeler des souvenirs d'enfance. Arrive ensuite le souper. Salle des nouvelles de 18 heures. C'est le début de la fin de notre rituel.

Nous revenons à la maison les bras pleins. Heureuses. Avec une envie de refaire cette journée plus souvent. Une nostalgie pour ma soeur de revenir habiter dans le coin et pour moi d'avoir toute ma famille plus près.

L'an prochain, la formule sera différente. Nos bibliothèques ne supporterons plus le poids de ces années de plaisir. Nous avons minimum un an de lecture en attente. Pour ces raisons, nous avons décidé de laisser tomber les livres et de métamorphoser notre maman. Au menu pour tout le monde: coiffeur, manucure, pédicure, massage, magasinage.

Et peut-être les livres. Après tout, il me reste sûrement encore une petite place...

Nous tenons énormément à ces journées mères-filles. Lorsque mes fils seront vieux, je tiens à recréer ce type de journée avec eux. Bien entendu, au diable la manucure. Bienvenue le karting, le hockey, le plein-air ou tiens, pourquoi pas la bibio-vente. J'aurai des bras pour installer mes nouvelles bibliothèques...