jeudi 18 février 2010

J'arrive Canton Sud...

Imaginez-vous donc que mon milieu de travail a comme voisin...des champs.

Une compagnie dans l'alimentation, bordée de cultures, avec un bruit de fond d'oiseaux et d'eau qui s'écoule de la rivière.

Si j'ose porter des talons hauts pour aller travailler, mon règne de princesse se termine à l'instant où je sors de la voiture. Une longue marche (retard = stationnée loin loin) dans la cour en "garnotte" ou en "bouette" me ramène sur terre assez rapidement.

Outre les limitations fashionistas, j'ai longtemps décrété un manque de stimulation dans cet environnement de travail. La campagne me calme, la ville me stimule. Une dichotomie encore encrée profondément en moi, même si la campagne a pris de l'avance.

J'ai appris à regarder autrement mon environnement de travail, grâce à Canton sud.

Canton Sud est un rang, un vrai. Il entoure, du long de ses 4,5 km, mon lieu de travail. Lorsqu'on s'y aventure, on y croise marmottes, chevaux, une garderie zen avec un grand jardin et biquette la chèvre. Quelques maisons, un mignon pont de bois qui traverse la petite rivière et c'est tout.

Pour la plupart des travailleurs, ce rang est juste une route cahoteuse et poussiéreuse qui salit "leur char stationné" lorsqu'une voiture passe (une voiture aux 2 hres...). Mais il en est autrement. Ce chemin d'un calme absolu est propice à l'introspection, sert à évacuer le stress ou les frustration accumulées au travail et te permet de rester en forme par le fait même.

J'ai découvert ce chemin avec mon amie Marie. Elle a quitté Canton Sud l'été passé pour Compostelle, puis pour Edouard Montpetit. J'arpente donc les 4,5 km seule depuis un bon moment, aucun collègue n'étant assez courageux (ou zélé :)) pour diner devant l'ordi et marcher toute l'heure de diner. Marcher seule me fait énormément de bien. Mais prise dans le tourbillon de la vie, avec le hamster qui s'est remis à courir à toute vitesse, j'ai carrément oublié Canton Sud cet hiver.

Alors voilà. Retourner sur Canton Sud avec l'arrivée du printemps sera essentiel pour mon bien-être. Cette pause-santé sur l'heure du diner libère des endorphines et drogue le hamster à l'intérieur de mon cerveau. Que demander de plus?

Parfois, simplement poser son regard autour de soi peut apporter beaucoup.

J'arrive alors Canton Sud! Oups, demain... car aujourd'hui, j'ai préféré bloguer sur l'heure du diner..

Lien de la photo: Photos Libres

1 commentaire:

  1. C'est vrai que c'est ressourçant!! Félicitations pour tes choix!

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