lundi 1 mars 2010

Remise en forme prise 1

Laissez-moi vous raconter ma petite histoire santé.

J'ai été une enfant et une adolescente active. Très active. Comme la plupart des enfants des années 80, je jouais dehors les deux pieds dans la rosée jusqu'à l'arrivée du bonhomme sept heures.  Des heures de créativité, d'air pur, d'expériences, de cardio.

Du cardio, heureusement, car je me régalais aussi du menu des années 80.

Au fil des ans, mon intérêt sportif s'est concentré sur le basketball et la course à pied.

Parlons-en de la course à pied. Mon meilleur ami: la montre chronomètre hyper-high-tech que j'avais reçue en cadeau. Je ne sais pas après quoi je courais exactement, mais j'avais une motivation intrinsèque ancrée profondément dans mes souliers. Je m'entraînais et m'auto-motivais en notant tout dans un cahier, certaine de me surpasser à chaque fois.

Le midi à l'école, le soir à la maison. Sur une piste, dans la rue, dans la forêt...en compétition avec d'autres coureurs, en compétition avec moi-même. J'ai ressenti le bien-être du coureur, cet état de calme pour lequel courir devient une nécessité.

Puis arriva les études collégiales. La vie en appartement. Les partys. Le chum stable (lire on écoute des films et on mange). Les 2 pour 1 chez McDo (je sais, je sais). L'université. La vie d'étudiante je-ne-sais-cuisiner-que-des-pâtes-on-dirait. Les amis pas très sportifs mais oh combien drôles.

Arriva ensuite grossesse numéro un et la sensation d'une faim pour deux, d'un menu pour quatre. Arriva ensuite grossesse numéro deux et une vie douce à la maison, merveilleuse...mais qui vient dans mon cas avec le "j'aime bien faire des gateaux maison". Suite à cela, stress au travail, vie sédentaire de bureau, séparation et tout le tralala.

Mes hanches se sont chargées de me rappeler ces beaux souvenirs du passé alors que les deux palliers d'escaliers à mon travail me rappellent subtilement que ma systole-diastole n'est pas tout à fait prête pour le marathon de Montréal.

Quoi qu'il en soit, je pourrais continuer des pages et des pages sur les raisons de ma forme douteuse et mon énergie non renouvenable...car dans la vie, tout est matière à ne pas avancer quand on veut bien se trouver des raisons. Ma vraie raison? Plusieurs facteurs sans doute, mais le manque de motivation et de discipline jumelé à une gourmandise font que je n'ai pas, consciemment ou inconsciemment, intégré l'équilibre physique en haut de ma pyramide.

Ceci étant dit, je suis quand même active. Je marche sur l'heure du diner, j'ai une inscription au gym que j'honore de plus en plus souvent et j'ai deux garçons que j'élève seule. Un brûle-calories efficace.

Par contre, vie stressée, repas rapides, excès alimentaires de gourmande finie et mauvais comportements alimentaires profondément ancrés difficiles à tasser font aussi partie de ma vie.

L'équation résultante est un besoin viscéral, aujourd'hui, 34 ans, de me remettre en forme. Un besoin de ressentir la nécessité et le plaisir de bouger, pas simplement l'obligation. Un besoin aussi de me donner dans quelque chose qui me fait du bien, qui me motive...qui est par de surcroît un anxiolytique naturel. Quelque chose que j'ai envie de mettre bien souligné dans mon agenda. Une priorité. Comme les enfants.

Au niveau de la théorie, je sais exactement quoi faire pour me remettre en forme et vivre une vie plus saine. C'est au niveau des comportements qu'il faut agir. Les comportements et les shémas internes. A l'heure actuelle, mes tentatives de remise en forme et l'intégration d'une alimentation équilibrée en tout temps dans ma vie déjà remplie ont eu du succès...2 semaines...1 mois... Il s'agit par la suite qu'un événement survienne et l'équilibre fragile est rompu et la routine passée revient sournoisement.

J'ai cherché une carotte perchée au bout du fil qui m'assurerait une motivation suffisante pour tenir quelques mois et ainsi renverser la balance et ressentir le besoin viscéral de faire de l'exercice comme avant. Un besoin qui m'amènera à intégrer l'activité physique et prendre le temps de préparer des repas maison et sains au top de ma pyramide de priorités et non variable selon mon temps disponible et mon humeur du moment.

J'ai trouvé ma carotte. Un petit défi pour commencer qui m'aiderait à garder le cap dans les moments de fatigue, les moments de fin de journée qui ne te donnent plus envie de courir sur un tapis face à un mur en t'imaginant en Écosse dans les campagnes verdâtres (bon, j'exagère un peu).

Voici le défi: la course à la vie CIBC  (https://www.cibcrunforthecure.com/html/login.asp)

Courir 5 km pour une bonne cause: le cancer du sein. En octobre. Une bonne cause et 7 mois pour me stimuler sur le plan de l'activité physique. Une motivation suffisante pour moi.

Alors... quelqu'un vient courir?

6 commentaires:

  1. C'est une très bonne idée en plus la motivation a un beau but. Moi je cherche encore ce qui va me stimuler, j'ai nagé beaucoup mais une piscine c'est pas toujours facile à trouver dans mon coin. Bonne chance !

    RépondreSupprimer
  2. J'aimerais bien, mais à chaque fois que je vois quelqu'un courir, je me dis que c'est fou! J'ai déjà essayé et j'avais mal aux genoux et des crampes à tout bout de champ...sûrement dû au manque d'entraînement et de matériel adéquat! En tout cas, si tu as des trucs à me donner, je ne dis pas non!
    Christine :o)

    RépondreSupprimer
  3. Lili je te souhaite bonne chance.Le plus difficile selon moi est de trouver ce qui nous motive. C'est en essayant plein de chose qu'on y arrive. Et quand on a notre motivation, tout semble être plus facile après!!

    Christine, ça me fera plaisir de te donner des trucs! Je crois que le plus important est d'y aller en douceur pour commencer: marche-course-marche-course dans le même trajet.

    RépondreSupprimer
  4. je découvre ton blog et te trouve très touchante et pleine de sincérité, de clairvoyance.
    Ce projet de course à pieds, j'espère que ça marchera, c'est un beau projet, je viendrai bien t'accompagner mais j'ai peur d'être un peu loin, en France. Vous être fortes vous , les canadiennes (tu es canadienne), pour parler de la vie de belle maman. Je connaissais depuis peu la marâtre joyeuse qui m'épate par sa sagesse à toute épreuve... Peut être que nous, les françaisees, n'avaons pas encore assez de recul, ou n'osons pas partagre totu ça, ce qui est pourtant indispensable et tellement aidant. Merci donc à vous, les copines outre-atlantiques, et je vais me lancer aussi dans l'aventure, car je crois qu'il y a bcp , bcp de belle-maman qui patauge et qui s'englue dans des situations qui leur semblent inextricables!
    Bonne course!

    RépondreSupprimer
  5. Merci beaucoup et bienvenue sur mon blogue :)C'est vrai que c'est important d'en parler. Personnellement, parler de ma situation me permet de ventiler et de relativiser les choses en même temps. Plus on lis de témoignages, plus on réalise que nous vivons plein de situations semblables. On peut profiter de l'expérience des autres, en aider d'autres. Je t'encourage à te lancer dans l'aventure. Sur ton profil, j'ai vu que tu étais belle-maman de 3 enfants et maman aussi. Tu as sûrement bcp d'expérience à nous partager, les canadiennes ainsi qu'à tes compatriotes Françaises!! ;)

    RépondreSupprimer
  6. Bonjour,

    Nous recherchons des témoignages de mamans pour un programme de télévision


    Si vous souhaitez faire partager votre quotidien, vos passions, vos règles de vie
    et à la fois plonger dans un monde différent du vôtre…



    Contactez vite Jacques:
    Par téléphone au 01 44 09 53 13
    Ou par mail: castingmaman@live.fr

    RépondreSupprimer