vendredi 5 mars 2010

Il y a des jours comme ça...

Il y a des jours comme ça...où tout, mais absolument tout vous énerve. J'ose espérer que c'est hormonal et non l'expression de mon caractère naturel.

Heureusement, ces journées avec un tout petit j sont des exceptions.

Durant ces journées avec un tout petit j, vous n'avez plus vraiment envie de ce qui vous fait envie habituellement. Vous remettez en question ce projet x, ou ce projet y. Cette relation x, ou cette relation y. Ce travail x, ou ce travail y.

Ces journées de petits j arrivent comme ça, sans crier gare.

Aujourd'hui était une journée tout petit j. Nous avons pourtant passé une semaine merveilleuse. Avec un grand S. Décrochage complet. Retrouvaille avec mes enfants. Plaisir familial. Rien ne prédestinait cette journée à être un petit j.

Je vous fais un aveu...vous êtes en train d'assister live à un spectacle de fille qui se ment à elle-même. La vérité est que quelques trucs me prédestinaient à l'humeur de schtroumpf grognon. On arrive à la fin de mes vacances et j'ai mal dormi en rêvant à mon travail. J'ai angoissé dans mon rêve (imaginez!) en tentant de régler des problèmes au travail (imaginez!!!). Le décrochage total de la semaine que je viens de passer vient de se faire ramasser en cinquième vitesse par le retour des responsabilités.

S'ajoute à cela la frustration si mauvaisement contenue de tout ce qui entoure la moitié génétique masculine des enfants. Disons, pour rester dans des mots d'adultes, que le modèle de base-géniteur a oublié d'introduire dans sa bibliothèque une série de livres sur l'éducation responsable des enfants. Dans la bibliothèque vide n'y figure pas non plus de livres sur l'art du respect, ni l'art de respecter ses engagements, ni sur l'art d'honorer sa génétique. Encore moins sur l'art de montrer l'exemple.

Dans ma bibliothèque à moi, comme vous pouvez voir, aucun livre sur comment contrôler sa frustration ne semble s'y trouver.

Quoi qu'il en soit, le mauvais rêve et la frustration d'une autre vie qui te revient toujours en pleine face (enfants commun = relation souhaitable ou non jusqu'à l'âge d'être grands-parents) sont les deux facteurs qui ont, disons-le, massacré mon humeur aujourd'hui. Mais la bonne nouvelle, c'est que ça ne se reflétait pas trop de l'extérieur. Mais de l'intérieur, même les voitures sur l'autoroute me tapaient sur les nerfs.

Avez-vous déjà remarqué que lorsque ce n'est pas votre journée, tout semble pire. C'est cette journée là que la madame du dépanneur ne veut pas que tu retires de l'argent comptant et t'explique avec son air bête où se trouve le guichet. C'est cette journée là que tes doutes sur les sentiments nostalgiques de M.amoureux versus ex relation reviennent te laisser un goût amer dans la gorge. C'est cette journée là que le café que tu as acheté goûte mauvais. C'est cette journée là que tu te regardes dans le miroir et que tu trouves que tu as vieilli. C'est cette journée là que ton fils renverse tout sur lui. Rien à faire, tout t'énerve.

Heureusement, ces journées là sont rares. Et évitables. Je dois ACCEPTER ce que je ne peux changer: l'autre partie d'ADN de mes enfants. Assumer aussi mes choix: la vie de monoparentale. La famille non-nucléaire. Changer ce qui peut me déranger: je peux changer de travail s'il m'angoisse à ce point. Mettre des limites: je peux accepter quelle place l'ex de monsieur, l'ex de madame prennent dans ma vie, et quelle est ma limite de tolérance face à ces places.

Et surtout, comme je le disais si bien tantôt à M. Amoureux, nous pouvons décider des pensées qui nous passent dans la tête. Décider quelle paire de lunettes nous mettons. Ou quel filtre on décide de mettre aujourd'hui. Sans nier ce qui se passe, on choisi ce sur quoi on va concentrer nos efforts. Notre énergie.

Je dois vraiment mettre ces solutions en pratique. Accepter, limiter, changer...au nom de ma santé.

Mais ça fait tellement du bien de se plaindre parfois!! Me semble que je prendrais une doudou et un petit bouillon de poulet...

Sur ce, je vais aller changer de lunettes et je vous reviens avec un texte beaucoup plus positif: la semaine de relâche et un petit résumé de ma semaine 1 "remise en forme".

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